Le deuxième objectif de travail après la première visite a été d’inventer l’histoire des personnages de « paysage au grand galop » que nous préférions.
Nous avons travaillé en petits groupes. Chaque groupe a choisi ses photos préférées, ses personnages préférés et a inventé leur histoire en la dictant à la maîtresse…
Après chaque production d’écrit, la maîtresse lisait à la classe l’histoire, et l’ensemble de la classe commentait, ajoutait, améliorait la production…
On a pu observer l’intérêt de lire les histoires au fur et à mesure qu’elles étaient inventées : plus on avançait, plus les élèves prenaient conscience de leur pouvoir de création, plus ils se « lâchaient », en osant l’impossible puisque quand on invente une histoire on a le droit de parler de choses qui n’existent pas, auxquelles on donne une existence… et l’on a pu jouer à y croire, au moins le temps de la lecture de l’histoire ! On a eu envie de jouer de ce pouvoir que l’on découvrait et que l’on offrait aux autres, et l’on est devenus créatifs ! Nous avons ainsi fait l’expérience de l’auteur…
Le résultat de ce travail avait comme finalité de créer une nouvelle attente, un nouveau besoin d’aller au musée, de porter un nouveau regard sur l’œuvre. Nous l’avons atteint et sommes même allés plus loin : l’histoire du petit dinosaure qui a perdu ses parents "repérés" (par le groupe qui a inventé cette histoire) comme faisant partie des "intrus" nous a permis de décider de retourner au musée pour chercher ces dinosaures parents...
Ce sont donc les élèves qui ont par leur travail de production d’écrit joué le jeu qui leur a permis de formuler le besoin de retourner au musée pour aller au-delà de l’œuvre, dans le musée tout entier : pour chercher les intrus et donc les parents du petit dinosaure vert...
La maîtresse a cependant fixé elle aussi de nouveaux objectifs :
– vérifier si l’on a bien identifié tous les éléments "détails" de « paysage au grand galop »,
– vérifier le positionnement de chacun de ces détails décrits et nommés afin que chacun puisse le nommer devant l’œuvre,
– lire devant l’œuvre, nos petites histoires afin de les enrichir : la nouvelle observation de l’œuvre peut permettre de modifier, d’améliorer, d’enrichir les productions…

Vous pouvez consulter les histoires produites par la classe en ouvrant les documents ci dessous...